C’est un choix particulièrement intéressant pour les patients qui doivent porter une prothèse complète mais qui ne peuvent bénéficier d’une prothèse fixe sur de nombreux implants, que ce soit pour des raisons anatomique (volume osseux insuffisant) ou économique.
PRINCIPES
Une fois le dispositif choisi, 2 à 4 implants sont mis en place lors d’un premier rendez-vous. Après une période d’ostéointégration d’environ 3/4 mois, le dispositif est mis en charge. La partie de la prothèse qui est en contact avec la gencive est évidée afin d’y fixer les attaches.
- "Confort, stabilité et efficacité de la mastication."
SYSTÈMES D’ATTACHEMENT
Il existe différentes sortes d’attachement pour fixer la prothèse. Les plus fréquents sont :
> Un dispositif de boutons-pression :
La prothèse se clipse alors directement sur les implants dentaires avec une partie mâle vissée sur l’implant, et une partie femelle placée dans la résine de la prothèse (comme avec un bouton-pression). Il est aussi possible de doser la résistance du bouton-pression.
Ce dispositif est utilisé pour les deux mâchoires, mais principalement pour le maxillaire inférieure ou si la zone de contact entre la gencive et l’appareil est insuffisante. Il apporte une bonne protection contre les forces de retrait.
> La barre d’Ackerman :
Les implants sont reliés par une barre qui assure la contention des piliers et la tenue de la prothèse. La prothèse est alors fixée sur cette barre. Le dentier comporte des attaches ou cavaliers qui viennent se clipser sur la barre.
Cette réalisation est intéressante pour le maxillaire inférieur. L’esthétique et la fonction sont assurées. Il faut toutefois penser à remplacer les attachements pour toujours assurer la stabilité de l’appareil.
À SAVOIR
Ne restez pas avec une prothèse inconfortable, des solutions peuvent vous être proposées.
Les prothèse amovibles transitoires, comme les prothèses complètes d’usage, peuvent bénéficier de systèmes de rétention sur implants.